Le risque biologique en milieu professionnel concerne l’exposition des travailleurs à des agents biologiques pathogènes. La prévention implique de rompre la chaîne de transmission par des mesures sur le réservoir, l’exposition et les protections individuelles, complétées par des vaccinations et une formation adéquate des salariés.

L’effet rebond, causé par le blocage du disque dans le matériau, est un risque majeur pour les utilisateurs de meuleuses, découpeuses et disqueuses, pouvant entraîner des blessures graves ou mortelles. Il est crucial d’appliquer de bonnes pratiques pour limiter ce risque.

Depuis plus de 30 ans, l’INRS, en collaboration avec l’Assurance maladie et l’Éducation nationale, développe des actions de formation pour inculquer une culture de la prévention des risques professionnels aux jeunes de 15 à 24 ans. Une étude de 2018 montre que les jeunes formés ont deux fois moins d’accidents du travail que leurs pairs non formés. Intégrer la prévention des risques dès la formation initiale est essentiel pour leur sécurité et leur santé au travail.

Le particulier employeur doit assurer la santé et la sécurité du travailleur à domicile en prenant toutes les mesures nécessaires de prévention. Il doit également se conformer aux dispositions du Code du travail concernant le harcèlement, les congés et le suivi de l’état de santé. Ces obligations s’appliquent indépendamment des modalités d’emploi direct ou via un mandataire.

L’INRS mobilise ses doctorants pour acquérir de nouvelles connaissances en prévention des risques professionnels à travers diverses thèses. Chaque année, environ 80 études sont menées, impliquant souvent des entreprises et des collaborations avec des organismes de recherche. Ces thèses contribuent significativement à la production scientifique de l’INRS et à l’amélioration de la santé et de la sécurité au travail.

La nouvelle brochure « Démarche de prévention des troubles musculosquelettiques » (ED 6518) propose une méthodologie pour aider les entreprises à prévenir durablement les TMS. Ces troubles, les maladies professionnelles les plus fréquentes, sont liés à des facteurs multiples comme le poste de travail, l’organisation du travail et le climat social. Laurent Claudon de l’INRS explique l’importance d’intégrer cette démarche à l’organisation habituelle de l’entreprise pour une prévention efficace.

Dans de nombreuses situations de travail, un appauvrissement en oxygène de l’air peut entraîner des accidents graves ou mortels. L’INRS propose une nouvelle fiche pratique pour aider les entreprises à identifier et prévenir ces risques. Éric Silvente, expert à l’INRS, explique que respirer un air appauvri en oxygène peut rapidement causer des maux de tête, des pertes de connaissance, et dans les cas les plus graves, un coma ou un décès.

Les activités de traitement de surface comme le décapage et le dégraissage exposent les travailleurs à des risques chimiques, d’incendie et d’explosion. L’INRS fournit des outils de prévention pour aider les entreprises à gérer ces risques. Ces installations varient de petites structures à des ateliers intégrés dans des chaînes de production, avec des procédés adaptés à chaque activité spécifique.